Le Chemin de l'Inca (2ème partie)

Suite de notre trek en direction du Machu Picchu.
C'est le 3ème matin. L'air est humide car il a un peu plu cette nuit. La brume entoure les montagnes. Nous sommes à environ 3600m. Au petit déjeuner, notre cuisinier nous a préparé un gâteau (depuis la soirée d'hier, il s'est un peu ouvert et veut nous faire plaisir). On a voulu savoir comment il a bien pu faire monter ce gâteau sans four, mais cela reste son secret (Kenny suppose une cuisson lente dans une marmite fermée...). Cela étant, nous le partageons avec nos porteurs (chose rare car d'après les règles des agences, ils n'ont pas le droit de se mélanger aux touristes). 

On fait nos sacs et on repart. Ce matin, montée au col de Runkuraqay avec un arrêt à  la forteresse du même nom. La grimpette dure 2 heures. Durant le trajet, nous papottons avec un couple de québéquois. Il y a aussi l'épisode des moustiques... Ces sâles bêtes !!! Ca ressemble à des moucherons, mais c'est extrêment vorace. On s'est fait bouffer durant toute la montée (l'humidité de la nuit y est semble-t-il pour beaucoup).

Dès la descente, la végétation change. Nous entrons dans la zone tropicale. Il y a beaucoup plus de fleurs et d'oiseaux. Nous nous régalons niveau photos.

Prochain arrêt Sayaqmarka : ruines d'un village destiné à la bourgeoisie de l'époque.

La forêt se fait plus dense. Nous arrivons bientôt à notre campement pour le repas de midi. Le chef s'est surpassé : on a le droit à un buffet salade, purée, pâtes aux saucissons et manioque panné, le tout précédé d'une soupe au maïs. Franchement c'est un délice ! Incroyable ce qu'il arrive à faire avec un réchaud à gaz et 2 casseroles...

C'est parti pour le dernier col. Une montée en pente douce de 2 heures vers Phuyupatamarka nous permet de rejoindre les dernières ruines que nous visiterons avant la citadelle.

S'en suit une descente interminable vers notre dernier campement de Winaywayna. Les genoux en ont pris un coup, mais la beauté des paysages en valait la peine. Laeti a passé son après midi à photographier les multiples plantes rencontrées sur le chemin.

Note pour Manu & Co : on est également tombé sur un message un peu particulier... Certainement un ancien voyageur...

Dernier campement. Après une douche bien méritée (on commence à sentir le phoque...), nous passons la soirée avec nos amis. Après le dernier repas (patate douce, rizzotto, boulettes de viande, ponctué d'une crème au chocolat), nous effectuons le rituel de fin de trek en remerciant les porteurs et le cuisto. La nuit sera courte, car le réveil est fixé à 3h50.

Dernier jour.
Nous sommes crevés. Il a plu toute la nuit et l'étanchéité de notre tente laisse à désirer. Après un frugal petit déj (l'estomac ne peut pas manger à des heures pareilles...), c'est le moment de partir pour les 2 dernières heures de marche vers la Porte du Soleil qui surplombe la citadelle du Machu Picchu.

Note pour "La Mésange" : Vivement la chasse !

L'arrivée est un peu triste... Il pleut et la citée est couverte par les nuages. Un guide étend un prospectus de la citée et tout le monde simule l'émerveillement, ça remonte un peu le moral des troupes. Nous prenons le sentier qui descend vers les ruines. Par chance, à notre arrivée au poste de garde (le plus haut point de la citadelle), les nuages se sont dissipés et nous pouvons admirer l'une des 7 nouvelles merveilles du monde : Yann... euh non rien à voir, c'est bien la citadelle du Machu Picchu qui s'étend devant nous. C'est tout simplement superbe ! A vous de juger...

Nous passons la matinée à visiter le site. Voici quelques clichés :

Note pour Dominique et Philippe : Voyez comme les artisants de l'époque travaillaient proprement !

Note pour Nounette : Oui Nounette, les chinchillas c'est de la viande aussi !

Note pour les collègues de Laeti : "Retraites Populaires" : Sponsoring jusqu'au bout du monde !

Vers 11h30, nous prenons le bus qui descend vers Agua Calientes. Repas et visite de la ville avec notre guide.

Note pour Chantal : Gaëtan a ouvert une succursale ici, on te ramène quelque chose ?

Note pour Serge : Les ouvriers de ce chantier ont besoin d'une bonne engueulée de ta part non ?

Le soir, nous rentrons en train puis en bus jusqu'à Cusco.